« Made in France » où comment les entreprises jonglent pour tirer leur épingle du jeu

0

Est-ce qu’on mouille notre marinière si on dit qu’Arnaud Montebourg est l’un des hommes politiques qui a relancé le débat public sur le « Made in France » ? Journalistes, économistes, politiques mais aussi citoyens s’emparent du sujet qui est malgré tout plus complexe qu’on ne le croit. Acheter « Made in France », est-ce que cela relance l’économie ? Est-ce la solution miracle à tous nos problèmes ? « Made in France », est-ce que cela veut dire que l’entreprise s’est fourni et a transformé sa matière première en France uniquement ? Nous laissons volontairement ce débat de côté afin de vous présenter une initiative de la chaîne Public Sénat qui a lancé une série de reportages sur le « Made in France ».

« Made in France » : territoire et emplois

Qu’est-ce que le « Made in France » représente ? Quelle réalité économique se cache derrière la belle étiquette ? Qui sont ces entreprises qui, partout en France, se battent au quotidien pour survivre dans cette jungle des « Made in… » ? Quels sont les enjeux des entreprises qui produisent encore en France ? Comment poursuivre la production ici alors que d’autres entreprises produisent ailleurs ? Mélanie Dalsace, journaliste qui aime rencontrer des gens qui ont des choses à raconter, à dire et à défendre vous invite à découvrir les portraits d’hommes et de femmes qui font et sont le « Made in France » au quotidien.

Qu’est-ce que le « Made in France » ?

Selon Mélanie Dalsace, le « Made in France », c’est surtout des patrons qui ont une vision. Ce sont des hommes et des femmes qui allient à la fois une démarche personnelle, familiale (souvent), sociale et historique. Le « Made in France », c’est aussi pour chaque entreprise, une série de péripéties qui se suivent et s’enchaînent. Enfin, le « Made in France » c’est aussi l’histoire d’un territoire, la sauvegarde d’emplois, la préservation d’un savoir-faire français.

Quel est le profil du patron « Made in France » ?

Tous ces patrons « Made in France » ont un point commun : toujours aller de l’avant ! Ils sont volontaires, ne se laissent pas aller dans la morosité ambiante et ils savent qu’ils doivent se battre au quotidien car rien n’est gagné. C’est une question de survie de l’entreprise mais aussi une responsabilité vis-à-vis de leurs salariés et leur famille. Souvent modestes, ils sont étonnés de voir débarquer des journalistes qui souhaitent en savoir plus sur eux, leur entreprise, leur histoire, leur savoir-faire, rencontrer les salariés qui y travaillent pour au final mettre en lumière leur entreprise.

Le « Made in France », en a-t-on trop fait ?

C’est important de parler des savoir-faire français. Il n’y a pas que le secteur automobile ou le luxe qui doivent être mis en avant. Il y a de beaux savoir-faire partout en France et souvent, on a l’impression qu’ils appartiennent au passé. Il faut en parler car c’est valorisant mais aussi encourageant. En parler, c’est aussi sensibiliser et alerter les gens sur les réalités économiques du « Made in France ».

Et les politiques dans tout cela, qu’est-ce que les patrons en pensent ?

Les patrons sont critiques mais pas politiques. Ils sont souvent seuls face aux enjeux qu’ils doivent surmonter et la solution est rarement du côté des politiques.

L’avenir du « Made in France », ici ou ailleurs ?

Il ne faut pas s’en cacher, l’avenir du « Made in France » est à l’international où la croissance sera plus importante. Pourquoi ? Tout simplement parce que le pouvoir d’achat dans certains pays est plus important qu’en France. Paraboot exporte énormément ses chaussures aux semelles blanches au Japon. Les chinois sont fans du « Made in France », gage de qualité et associé à une Histoire par exemple. Les entreprises françaises font des produits de qualité et le petit côté « Frenchy » aide aussi. Comptoir Des Entreprises vous invite donc à découvrir les reportages « Made in France » qui sont diffusés sur Public Sénat. Découvrez le « Made in France » sous un angle plus économique. Merci à Mélanie Dalsace et à François Landesman pour ce regard.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Je veux recevoir la newsletter WeSavoirFaire